[Revue de presse] L’ACV papier/digital rééquilibre les atouts environnementaux du papier face au digital
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[Revue de presse] L’ACV papier/digital rééquilibre les atouts environnementaux du papier face au digital

03.11.2020
Les nombreuses retombées médiatiques des résultats comparatifs de l’Analyse de Cycle de Vie (ACV) papier/digital du cabinet indépendant Quantis mandaté par La Poste bousculent les idées reçues sur le papier et la dématérialisation du digital. Une revue de presse permet de tirer plusieurs enseignements.

L’ACV : une méthodologie normée bien comprise

 

« L’ACV a utilisé une méthode normée pour étudier toutes les sources d’impact afin d’intégrer toute la chaîne de valeur des supports en évitant les transferts d’impact, soit les impacts environnementaux qui pourraient figurer en amont ou en aval du support. » reprend Offremedia.com (151020). CBnews (181020) précise qu’elle est « une approche multicritère internationalement reconnue par les normes ISO 14040 et 14044 qui permet d’évaluer les impacts potentiels sur la santé humaine et sur l’environnement associés aux produits et services tout au long de leur cycle de vie : de l’extraction des matières premières jusqu’au recyclage et la revalorisation de ces produits − en incluant notamment les transports, la production et l’utilisation »

« Pour recueillir des données fiables, relève ecommercemag.fr (161020), l ‘étude porte sur 16 indicateurs dans 5 grandes familles d’impacts : les écosystèmes, le changement climatique, les ressources, la santé humaine et l’eau. Cette grille de lecture doit permettre d’identifier les leviers d’amélioration dans une démarche au global. ». Viuz.com (211020) note aussi qu’elle est « complétée par une revue critique réalisée par un panel d’experts externes qui regroupe 3 spécialistes du numérique, du papier et des ACV. »

La prise de conscience qu’il fallait sortir des croyances et des idées reçues

 

ACV Papier Numérique (Etude Quantis) Infographie © MEDIAPOST

« Publicité, prospectus, catalogue : qui est le plus écolo entre le print et le digital ? » s’interroge lsa-conso.fr (191020). « Les solutions dématérialisées : un impact sous-estimé » a compris environnementmagazine.fr (201020) comme Stratégie (29/10/20) “Les atouts du papier – Le papier toujours à la page”

« Les résultats bousculent les idées reçues » titre ADN (191020) pour préciser : « Parmi les grands enseignements, contrairement à certaines idées reçues, il faut retenir que les solutions papier ont un impact comparable, voire plus favorable sur certaines dimensions à leur équivalent numérique. Cela rappelle en outre que les solutions dématérialisées ne sont pas sans impact sur l’environnement. »

« La Poste avait promis de balayer les idées reçues. note emarketing.fr 161020. Une promesse qu’elle tient avec son étude « Pour une communication responsable ».  Le JDD 191020 a interrogé Arnaud Tomasi, président de Mediapost, du groupe La Poste, sur les raisons de l’ACV : « Cela par d’un constat : la question de l’impact environnemental n’est pas exempte de croyance. Le papier est physique, on prend donc conscience de la matière et de son coût écologique, ce n’est pas le cas du digital. L’idée s’est donc progressivement installée dans les esprits que le papier était anti-écologique. Pourtant aucune étude n’existe dans ce sens. Le deuxième but de l’étude est de proposé des solutions pour réduire l’impact écologique de campagne de pub. Nous souhaitons des communications efficaces en termes de marketing et d’environnement. »

Synthèse ACV infographie © MEDIAPOST

Un discours rééquilibré en faveur de l’impact du papier

 

« La pub papier plus verte que la pub digitale » titre stratégienewsletter (161020) mais aussi ekopo.fr (191020) « Les supports papiers moins polluants », Caractere.net (26/10/20) « Le papier évalué meilleur pour la planète que le numérique » et Capital (161020)  « La pub papier pas forcément plus polluante que la pub numérique » avec en chapô « Une étude révèle que les supports de communication papier ont un impact environnemental plus favorable que leur équivalent numérique. » « Le numérique n’est pas toujours une meilleure solution que le papier pour réduire son impact environnemental » rebondit La Correspondance de la publicité (191020).

Des performances claires repris par l’ensemble de la presse

 

« Prime écolo au papier » sous titre ecommercemag.fr (161020), en reprenant quelques chiffres : « Un catalogue papier a un impact 5 fois inférieur sur l’acidification des océans à celui d’un catalogue en ligne, Un catalogue adressé a 3,7 fois moins d’effets sur l’eutrophisation de l’eau douce qu’un site web, Un mailing papier a un impact 1,7 fois inférieur sur l’appauvrissement de la couche d’ozone à celui d’un emailing. » A noter que La Fabrique Ecologique.fr (31120) est plus circonspect : « Papier vs numérique : un match écologique en réalité serré. »

Quelle suite pour cette étude ? 

 

Le JDD (191020) pose la question à Arnaud Tomasi, président de Mediapost, du groupe La Poste. Elle lui permet de décrypter l’importance de l’étude du cabinet Quantis « L’étude ne s’arrête pas à dire : ‘le papier est mieux’. A La Poste nous faisons les deux : du digital et du papier. L’étude doit être considéré comme un point de départ. Elle offre des éléments et des leviers pour améliorer les deux méthodologies. Elle permet de choisir le type de papier, le type d’encre mais aussi l’imprimeur. Nous équiperons tous nos commerciaux grands comptes d’outils permettant de simuler l’impact écologique des publicités de nos clients. Ils pourront ensuite proposer solutions pour le réduire. »

Pour aller plus loin : ACV Le grand dossier sur le site Le revue du prospectus (par Médiapost)


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