Refaire le procès de l’imprimé publicitaire alors même que la Loi AGEC voté en février 2020 en durcit l’application tout en recadrant les contre-vérités sur le papier. Les Français l’ont bien compris selon l’ADEME[1]. : 73% s’exprime en faveur du stop-pub, pour 27% seulement faveur d’un Oui-Pub,
Stigmatiser un média de communication cohérents avec les objectifs de la CCC, et soutenu et apprécié par près de 2 français sur 3 interrogés par l’ADEME qui estiment que les imprimés publicitaires contribuent à améliorer leurs choix de consommation et mieux maîtriser leur budget. La 1ère raison mise en avant de non-apposition du Stop-Pub est l’intérêt porté aux imprimés publicitaires (60%), suivi par l’appréciation d’en recevoir (41%),
Condamner un outil d’amélioration du pouvoir d’achat pour celles et ceux aux fins de mois difficiles, et le lien avec ses commerces de proximité, indispensable pour les personnes souffrant d’ « illectronisme » ou qui refusent de plus en plus à s’en remettre dans leurs choix aux algorithmes prédictifs,
Accélérer le report de la publicité non intrusive vers des supports digitaux dont l’intrusion prédictive est manifeste, et l’impact climatique est plus important. Pour les français interrogés, qui subissent des mails intrusifs quotidiens, de tous les médias publicitaires le stop-pub reste synonyme de liberté individuelle : le choix de recevoir, de lire, et de se déplacer à son commerce,
Affaiblir – voir étouffer – l’écosystème de l’imprimé qui pèse 60 000 emplois soutenus en France. L’imprimé publicitaire ne peut pas être considéré indépendamment de la filière industrielle qui les produit. Il représente 40 à 50% de l’activité des producteurs/recycleurs de papier et des imprimeurs, maillons essentiels d’une économie circulaire compétitive. Son recyclage constitue la base du papier journal : accélérer sa disparition se répercuterait sur les coûts des éditeurs et de la distribution de presse, les fragilisant davantage,
Déstabiliser une profession responsable qui s’engage avec l’Afnor dans un référentiel de certification sur le respect du Stop-Pub et une plateforme qui permet à tout citoyen de signaler simplement le non-respect d’un Stop-Pub et d’identifier les distributeurs et annonceurs concernés,
L’enjeu aujourd’hui est écologique et sociétal : entre la pollution cachée du numérique et l’économie circulaire du papier, entre la sobriété numérique, la protection de la vie privée et le choix de lire ou pas, de comparer pour mieux acheter au bénéfice de chaque Français.
La complémentarité papier/numérique est une priorité pour laquelle les parlementaires doivent se mobiliser, c’est la meilleure réponse aux attentes des Français sur le climat. Ce n’est pas un détail pour eux !
A l’initiative de Culture Papier, cet appel pour Rétablir les faits est appuyé par un livre blanc associé (à télécharger), soutenu par les acteurs du l’écosystème du papier graphique :
[1] Etude pour l’ADEME, 2020, « Les imprimés publicitaires sans adresse reçus en boîte aux lettres – Enquête auprès de particuliers : perceptions et pratiques des français, bilan du dispositif STOP-PUB, perspectives en matière de réception des imprimés publicitaires sans adresse »
