Accueil>Nos actions>Le Blog #Lepapieraufutur>Le magazine Ça m’intéresse Histoire ne se démode pas, pour Cyrielle Le Moigne-Tolba, sa rédactrice en chef adjointe.
Culture #Interview

Le magazine Ça m’intéresse Histoire ne se démode pas, pour Cyrielle Le Moigne-Tolba, sa rédactrice en chef adjointe.

15.12.2020
Ça m’intéresse Histoire du groupe Prisma fête ses 10 ans. L’occasion de retracer avec Cyrielle Le Moigne-Tolba, sa rédactrice en chef adjointe, la réussite de ce bimestriel tiré à 70 000 exemplaires. Et qui développe une expérience sensorielle forte avec ses lecteurs, complémentaire avec le digital. Le papier reste une machine à remonter le temps par excellence.

Quel était le positionnement du titre depuis sa naissance ?

J’ai eu la chance d’arriver au tout début du projet il y a 10 ans. J’ai même participé au numéro zéro en tant que pigiste, puis je suis devenue rédactrice en chef adjointe en 2016.

La volonté du titre était de casser le tabou de l’Histoire qui pouvait impressionner, de rendre accessible l’Histoire pour le grand public, de faire un pont entre un lectorat, qui n’est pas celui des spécialistes ou des historiens, mais qui se posait des questions.  Il a en commun le même ADN que son grand frère Ça m’intéresse, magazine des curieux sans tabou qui éclaire des sujets d’actualité (l’immigration, l’homosexualité, d’éducation) sous le prisme de l’histoire.

Et j’espère qu’à chaque fois que nos lecteurs apprécient certains de nos articles, ils se rendent en librairie ou dans une bibliothèque pour approfondir le sujet. Nous concernant, pour écrire nos articles, nous travaillons avec beaucoup de livres et j’ai souvent ce plaisir de pouvoir griffonner dans les marges.

Comment faites-vous le lien entre le magazine et le site internet ?

Le site internet www.caminteresse.fr regroupe toutes les collaborations et contributions des 5 déclinaisons de l’univers Ça m’intéresse : le mensuel, les QR, l’Histoire, le Santé et les hors-série et dispose d’une rédaction dédiée au web qui va produire du contenu au quotidien. L’idée est que le lecteur ne retrouve pas la même chose sur le site et dans les magazines.

Qu’incarnera le papier dans 10 ans ?

Pour des lectures de passions, le papier restera essentiel, un recours, un refuge qui a de beaux jours devant lui. Il gagne en préciosité.

En ce qui concerne notre magazine, il ne se démode pas. C’est un objet précieux qui se garde dans les bibliothèques. Il est illustré avec des photos d’archives, des enluminures, et la sensation de le feuilleter en papier est incomparable. Nous restons dans l’univers de la culture, de la connaissance. Et bien que notre lectorat soit plutôt jeune (majoritairement 35-55 ans avec 45 % d’hommes et 55 % de femmes) curieusement, ils ne font pas le lien entre notre magazine et le site internet. C’est une expérience supplémentaire sur le papier.

Le toucher est aussi très important pour preuve, nous avions fait un changement de papier il y a quelques mois qui en fait ne s’accordait pas avec notre parution car nous utilisons beaucoup de noir & blanc et nous avons eu beaucoup de réactions de lecteurs, du coup nous sommes revenus à notre papier précédent.

Que diriez-vous à un enfant sur la magie du papier ?

Je pense qu’ils sont déjà convertis : la magie de pouvoir s’isoler dans un coin de sa chambre, de s’inventer un monde à eux. Le livre ne tombe jamais en panne de batterie, jamais en panne de wifi. C’est un élément qui se partage et s’emmène avec soi partout. Le papier est une machine à remonter le temps par excellence, c’est la machine à rêves.

 

Ça m’intéresse Histoire, en 4 chiffres

  • 6 numéros par an plus 3 hors-séries Histoire.

  • 17.000 abonnées

  • 25 à 30.000 en kiosques.

  • 2ème magazine le plus vendu en kiosque après Secret d’Histoire

site internet www.caminteresse.fr

 


Continuer la lecture