Ces États généraux s’inscrivent dans le cadre du plan pour la langue française et le plurilinguisme voulu par le Président de la République, Emmanuel Macron en 2018, mis en œuvre par la ministre de la Culture, avec le soutien du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. L’Institut français est également partie prenante dans cette préparation.
Dimension économique, dimension culturelle, dimension politique, dimension éducative, ces États généraux du livre en langue française dans le monde représentent un défi à plusieurs niveaux :
- Le marché du livre francophone est déséquilibré et asymétrique
(Les revenus globaux de ventes de livres francophones pèsent 5 milliards d’euros qui sont concentrés pour 95% en France (85%) et en Amérique du Nord. Le premier marché africain, la Côte d’Ivoire, ne pèse qu’1%. )
- Le livre est inaccessible dans de nombreux pays du Sud par son prix.
- Les besoins sont à identifier pour renforcer la structuration et la professionnalisation de la filière dans les pays du Sud.
- Le rayonnement des écrivains du Sud les plus emblématiques est entravé dans leur propre pays.
- La nécessité de lier les enjeux du livre et de l’éducation.
- La nécessité de mobiliser les gouvernements autour des enjeux du livre et de la lecture.
Pour la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot-Narquin, « cet événement sera fondateur d’une nouvelle dynamique du livre en langue française ».
Il s’inscrit dans la mission de l’Institut Français et Erol Ok, son directeur général, des souligne « la très grande implication des équipes en Tunisie ».
Espérons que ces États généraux marqueront une nouvelle page dans la façon d’aborder le monde, et le monde du livre francophone en particulier.
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