Le réceptacle des bruits du monde
C’est une belle histoire d’amour comme dans les livres qui se cache derrière la création de cette maison par deux passionnés de littérature étrangère. Leurs parcours d’éditeur et de libraire qui se complètent parfaitement.
Marie-Pierre Gracedieu a déjà participé à la création des Éditions Alvik en 2001, puis chez Stock la collection Cosmopolite et découvre des auteurs tels que Saša Stanišić, Sara Stridsberg et Sofi Oksanen.
En 2012, elle rejoint la collection Du monde entier aix Éditions Gallimard, dont elle prend la direction quelques années plus tard. Elle y accueille notamment Anna Hope, Jessie Burton ou plus récemment Ocean Vuong.
Quant à Adrien Servières, il a commencé dans les librairies Volcans à Clermont-Ferrand et à L’Arbre à lettres Bastille, puis devient directeur commercial aux Éditions Max Milo. En 2016, il rejoint le CDE, dirigé par Karima Gamgit et met en place de nombreuses actions inventives, telles que la création du Prix des jeunes libraires, la campagne Lire, penser, résister en librairies, etc…
Un objectif d’une vingtaine de titres par an.
La littérature étrangère et le meilleur des plumes francophones, sont le terreau de cette nouvelle venue dans le giron d’Editis, basée à Marseille, ville cosmopolite par excellence. « Le Bruit du monde, par l’énergie que ces mots dégagent, symbolise le mouvement et la vitalité d’un monde qui avance, en mutation permanente. Ce nom, c’est la promesse d’un catalogue qui sera le réceptacle des bruits du monde. Quelle meilleure caisse de résonnance que Marseille, ville portuaire bouillonnante par laquelle on arrive, d’où l’on part, une ville-monde à elle seule » précise Adrien Servières.
Premiers titres à suivre ce printemps. Nous en reparlerons !