Marc Feuillé, directeur général groupe Le Figaro © DR
Notre groupe est au cœur de l’imprimé. Le Figaro existe depuis 1826. Il est le plus vieux journal qui existe encore en France. Il a su s’adapter comme j’espère la filière papier impression saura s’adapter et innover pour suivre toutes nos activités. Nos journaux, nos magazines sont sous pression, à la fois des usages mais aussi pression économique.
Il est indéniable, que les jeunes publics consultent l’information sur les terminaux électroniques. Mais quand nous faisons des enquêtes auprès de nos lecteurs, la principale cause d’abandon n’est pas l’usage. Ce sont des raisons économiques, logistiques et industrielles qui poussent les lecteurs à se détourner du papier. Car les études ergonomiques sur le plaisir de la lecture montrent que personne ne trouve que la lecture est plus joyeuse ou confortable sur les terminaux.
C’est pourquoi, j’accueille avec bienveillance et je soutiens toutes les initiatives qui tendent à consolider le secteur dans sa solidité économique.
Certains groupes politiques et le gouvernement se trompent en ne cessant d’accroître les contraintes au nom de la lutte pour l’écologie – concept fourre-tout – sur ce secteur industriel qui a réalisé de grands efforts, qui s’est beaucoup modernisé. Cela accroît les contraintes économiques qui à elles seules représentent la majorité des difficultés de la presse, indépendamment des usages.
Intervention lors de la conférence Culture Papier du 29 septembre 2020 – voir le replay
