Deux témoignages d’imprimeurs qui ont rejoint Print Ethic, Aude Rivière et Laurent Caviale
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RSE #Débat

Deux témoignages d’imprimeurs qui ont rejoint Print Ethic, Aude Rivière et Laurent Caviale

03.02.2022
Aude Rivière, responsable QSE au LENOUVELR, témoigne de la mise en place du label Print’Ethic et des retombés pour l’imprimerie Rochelaise, la première concernée par cette démarche dans le groupe. De même, Laurent Caviale, président DEJA LINK et Florian Marciniak directeur Process et qualité, référent print Ethic RSE.

Pourquoi Le NouvelR a -t-il entrepris cette démarche de labélisation Print’Ethic ?

Notre dirigeant, Dominique Boucard, a toujours eu une vision environnementale et sociétale forte. Cela s’est traduit par une labélisation PEFC, FCS il y a plus de 10 ans, une certification Imprim’vert en 2003. Nous sommes Iso 14001 ce qui est assez rare pour un groupe de notre taille depuis 2011. L’envie de compléter nos actions par une démarche RSE s’est fait sentir. Nous avons prospecté plusieurs programmes comme Lucie ou Quo Vadis, mais c’est Print’Ethic, qui nous a été présenté par l’UNIIC et l’IDEP, qui nous a paru le mieux adapté à notre structure et à notre secteur d’activité.

Quelles sont les contraintes qui se sont présentées à vous pour sa mise en place ?

Cela nécessite du temps, de la volonté et de la méthode. Mais le processus est adapté à notre structure et à notre domaine d’activité. Nous avions déjà des indicateurs grâce à Iso14001 et chacun des éléments demandés correspond à quelque chose de concret, l’accompagnement est enrichissant. Nous avons pris une personne à mes côtés, en alternance pendant un an qui s’est consacrée au dossier 70 à 80 % de son temps. Nous avons travaillé sur deux de nos entreprises mais pour le moment une seule, l’imprimerie Rochelaise, a été labélisée début juillet. Pour l’imprimerie Planchetault, nous espérons l’être pour la prochaine cessions en décembre.

Quels bénéfices avez-vous retiré de cette labélisation ?

En premier lieu au niveau interne à l’entreprise. Les salariés en retirent une fierté. C’est aussi un moyen de motiver les salariés, de les faire participer à la vie de l’entreprise, aux améliorations qui peuvent être apportées. La démarche RSE permet de poser des questions sur la qualité du travail, d’identifier les points faibles. Aussi un questionnaire a été adressé à tous les salariés pour avoir leur retour et leurs réflexions sur ces thématiques et l’innovation. Cela nous a permis de mieux nous connaître, d’écrire notre stratégie d’entreprise et de communiquer à nos salariés sur nos stratégies.

Enfin, d’un point de vue extérieur, cela nous amènera à nous démarquer sur les questionnaires RSE qui sont demandés par les appels d’offre de grosses structures ou les appels publics. Nous anticipons cette démarche.

www.lenouvelr.com

www.imprimerierochelaise.com

Laurent Cavial, président Déja Link et Florian Marciniak directeur Process et qualité, référent print Ethic RSE

Depuis de nombreuses années  DEJA LINK les questions sociétales sont au cœur de ses préoccupations

Avant que la RSE ne soit connue et reconnue DEJA LINK travaillait déjà sur ces sujets par d’autres biais. En effet depuis de nombreuses années, nous sommes labellisés ImprimVert et FSC/PEFC et nous adhérons au Pacte Mondial de l’ONU depuis 2014.

Le RSE est maintenant un sujet majeur chez nos clients, et sous de nombreuses formes, telles que les notations extra-financière ou les labellisations et certifications. Pour l’instant ce sont surtout les grands groupes qui sont demandeurs, mais les plus petites structures ne sont pas loin derrière. Nous avions à cœur de pouvoir répondre à leurs attentes, il était donc important pour nous de lancer cette démarche.

Fin 2019 nous avons donc rejoint la démarche Print Ethic. Elle nous a permis de regrouper sous un nom commun toutes nos actions précédentes, et d’en rajouter de nouvelles.

Le fait de pouvoir bénéficier d’un référentiel de branche a été d’une grande aide à la décision pour se lancer dans l’aventure.

Nous redoutions le côté trop éloigné de la réalité de ce type de démarche qui nécessite une grande rigueur parfois incompatible avec une production du quotidien dans un univers d’ultra réactivité. En effet les référentiels plus « standards » s’appliquent aussi bien à l’industrie nucléaire qu’à un imprimeur.

Valérie Bobin a su nous accompagner de manière constructive par le biais des formations Print Ethic mais aussi des journées de sensibilisation interne. Elle nous a permis de structurer notre démarche ainsi que le travail sur les 3 premiers enjeux et nous avons atteint la labellisation Niveau 1 en mars 2021. Les principales difficultés rencontrées ont été la charge de travail documentaire, afin de rédiger sur papier toutes nos actions, ainsi que de mettre des indicateurs de suivi en place et de les faire vivre. l est aussi important de continuer à faire des actions régulières pour garder la dynamique.

Les bénéfices que nous en tirons désormais sont notamment une dynamique pour les collaborateurs de DEJA LINK, qui ont pu tous être sensibilisés lors de journées en atelier participatif. Cet élan, qui concerne tout le monde et de manière transverse, nous permet de moderniser notre management et notre dialogue social. Une newsletter RSE a été envoyée fin novembre à nos collaborateurs.
Pour résumer, la RSE est un sujet du présent et surtout du futur pour les entreprises, et ce système reposant sur toutes les parties prenantes, il est important que tous les maillons de la chaîne travaillent dans la même optique afin de viser une société

 


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