La plus ancienne maison de champagne, créé par Nicolas Ruinart en 1723, a pris le sujet des emballages uniques à bras le corps au sens propre et figuré. Se voulant totalement innovante, la maison prestigieuse lance son pavé ou plutôt sa coque blanche en papier dans le monde du luxe où les codes sont (trop) bien définis. En effet, son innovation prend la forme d’une subtile coque blanche, légère qui épouse les formes de la bouteille afin de réduire l’emballage avec un matériau 100% papier et de surcroît totalement recyclable. Au final, c’est 90% de réduction de matière par rapport aux anciens coffrets.
« Avec cet étui seconde peau, la Maison Ruinart confirme son rôle pionnier en Champagne, et son ambition en termes de responsabilité sociale et environnementale. Ce projet disruptif cristallise notre engagement pour un développement plus durable sur l’ensemble des étapes d’élaboration et de commercialisation de nos vins, depuis la culture de la vigne jusqu’à l’expérience de dégustation. » explique Frédéric Dufour, Président de la Maison Ruinart.
Une technologie de pointe pour le meilleur du champagne
Coté technologique, 7 prototypes ont été nécessaires pour rendre l’étui imperméable à la lumière afin de ne pas altérer les qualités gustatives du vin. Le papier seul n’était pas une protection suffisante pour filtrer toutes les ondes lumineuses. Une nouvelle technique a été développée pour enrichir la pâte de cellulose d’un oxyde métallique naturel qui renforce l’opacité de cette seconde peau protectrice. Il fallait aussi que cette coque préserve les qualités gustatives du vin jusqu’à sa dégustation. Pour cela, elle devait être adaptée à une conservation au réfrigérateur. C’est ainsi que l’enveloppe conserve son intégrité plusieurs heures dans un seau rempli de glace.
Une avancée technologique de la part de la maison Ruinart qui bouleverse, par la même occasion, la vision marketing des champagnes.