La distribution de prospectus en boîtes aux lettres est aujourd’hui une source de revenus majeure pour les imprimeries
: elle représente en moyenne 50 % de leur volume d’activité. Or la filière de l’imprimerie fait partie intégrante du tissu économique et social français : entre la production et la distribution, elle représente 189 000 salariés. Elle est constituée en majorité de TPE (75 % de la filière), contribue au PIB à hauteur de 16,9 milliards d’euros et génère 1,3 milliard d’euros de recettes fiscales hors TVA.
– Interdire totalement la distribution de prospectus en boîtes aux lettres, c’est porter un nouveau coup à une filière déjà fragilisée : sur la seule année 2018, l’imprimerie a perdu 5 % de ses salariés. À cela s’ajoute l’importance de la publicité pour les magazines : « Oui pub » risque de déstabiliser également cette seconde activité en lui faisant supporter les coûts de production aujourd’hui portés par l’imprimé publicitaire.
– Par ailleurs, la loi anti-gaspillage votée en février 2020 a déjà renforcé le dispositif « stop pub ». En effet, depuis le 1er janvier 2021, le non-respect de l’autocollant stop pub est sanctionné d’une amende de 5ème classe.
– Enfin, les parlementaires ont voté l’obligation pour les prospectus publicitaires d’être imprimés sur du papier recyclé ou issu de forêts gérées durablement et ce à compter du 1 janvier 2023. Dès lors, Jean-François Parigi demande quelles mesures le Gouvernement compte mettre en place pour soutenir la filière de l’imprimerie.
Question écrite publiée au JO du 13/04/2021 page : 3242