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L’imprimé publicitaire dynamise le commerce français

28.06.2018
Une fois de plus, une enquête de UFC-Que choisir ? rendue publique le 26 juin s’attaque à l’imprimé publicitaire coupable de tous les maux (gabegie, pollution). Or ses auteurs relèvent que les Français y sont majoritairement attachés (seulement 20% de « Stop Pub » et qu’il est efficace). Au lieu d’en appeler à la force publique, regardons objectivement les choses : l’imprimé publicitaire est un produit essentiel à la dynamique du commerce français, tous les distributeurs le disent. C’est aussi l’un des meilleurs modes d’information des Français les plus modestes pour optimiser leur budget familial, notamment alimentaire ! Dans ce contexte, laissons les Français choisir, le « Stop Pub » est suffisant !

Communiqué de presse 28 juin 2018

 

L’Imprimé publicitaire, le média de la consommation et de l’information de proximité

Les marques et les annonceurs de toute sorte l’ont bien compris -et principalement celles locales ou de proximité (la grande distribution n’est pas majoritaire de la mise sur le marché). II anime la vie locale car c’est un média facile à mettre en œuvre par un magasin de centre-ville ou par un artisan local pour se faire connaitre. Il permet de faire connaitre les actualités de la ville, celle des associations. Les collectivités territoriales en sont friandes (ces informations citoyennes d’ailleurs sont elles aussi comptabilisées comme prospectus par l’étude UFC Que Choisir ?)

 

L’Imprimé publicitaire, le média du pouvoir d’achat des plus modestes et des déconnectés

En favorisant l’équilibre concurrentiel, l’imprimé publicitaire permet au consommateur de comparer les offres et d’accroître son pouvoir d’achat. L’imprimé publicitaire est donc un support utile qui participe largement au dynamisme de l’activité économique locale. La majorité des offres concernent des magasins de proximité et l’activité du territoire. Les imprimés publicitaires sont plébiscités par les personnes à revenus modestes afin de réaliser un comparatif des prix et ainsi d’optimiser leurs dépenses. Ces personnes ont d’ailleurs moins recours aux autocollants Stop-Pub[1]. La pratique des achats en promotion s’est aussi largement répandue dans les catégories sociales plus aisées. L’imprimé publicitaire permet donc de consommer mieux, de « consommer malin ».

 

L’Imprimé publicitaire, le média de l’émotion et de la déconnexion

Toutes les études le montrent[2], les Français sont attachés au courrier non adressé ( imprimé publicitaire, prospectus). Il est le média de l’émotion, il procure du plaisir et les Français prennent plaisir à le découvrir chaque semaine. Il est une vraie valeur ajoutée par rapport au média de « flux » qui ne font que passer ou comme les publicités digitales qui sont vécues de plus en plus comme intrusives. C’est le média de la déconnexion : les français le lisent quand ils le souhaitent.

 

Des pratiques responsables de mises sur le marché de plus en plus performantes

Le papier, après utilisation, et à la condition qu’il soit récupéré, peut être recyclé de nombreuses fois (jusqu’à 5 fois). A cet égard, le papier doit être considéré comme une ressource, un gisement de matière première, plus que comme un déchet. Enfin, à l’issue des cycles de réutilisation, le papier peut encore être valorisé sous une forme énergétique ou transformée en engrais.

Il ne faut pas oublier que les annonceurs qui mettent plus de 5 tonnes de papier sur le marché contribuent déjà au financement du recyclage en payant une éco-contribution de  60€/tonne. Cette éco-contribution est reversée à l’éco-organisme CITEO.

D’autre part, les initiatives se multiplient même pour compenser intégralement les émissions CO2, pour des campagnes éco-conçues, ou pour favoriser le retour des prospectus dans les magasins en contrepartie de dons à des associations.

 

Les performances de la filière papier en matière de RSE se sont considérablement renforcées.

La filière papier sait qu’elle a toujours des progrès à faire, et elle tend la main aux ONG pour participer à la valorisation du papier responsable, pour l’amélioration et la sensibilisation des consommateurs pour un tri individuel du papier enfin, pour rappeler que les risques ne viennent pas du déchet papier (facilement recyclable et biodégradable) mais bien plus du plastique, et du matériel électronique dont les taux de recyclabilité sont encore très médiocres.

 

Ce sont les consommateurs qui doivent valider les usages du papier

Face à cette gesticulation médiatique toujours en défaveur du papier, ressource naturelle et recyclable, Culture Papier souhaite que les pouvoirs publics s’attaquent aux véritables causes de la pollution environnementale : l’expansion de consommation électrique des serveurs, l’obsolescence programmée des appareils électroniques, l’invasion du plastique alors que le papier constitue une alternative fiable (comme les sacs en papier dans les magasins) et la faiblesse de l’éco-contribution des appareils électriques ou électroniques ménagers. Enfin, multiplier la pédagogie sur la nécessité du tri.

Quant à l’usage du papier, notamment publicitaire, il faut faire confiance aux Français qui connaissent leurs usages préférés !

 

[1] Sensibilité des Français à la prévention des déchets, ADEME, IFOP, juin 2016.
[2] Etude GIE BALmétrie, 2018, Etude Kantar TNS – TNS Soffres, « Les Français et le courrier publicitaire », 2014.

CP Two Sides répond à l’étude UFC Que Choisir 280618


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