éditorial du n°28 du Magazine Culture Papier
En définitive, c’est toujours le lecteur qui a raison.
À nous de le séduire avec des livres de qualité, à nous de lui donner le goût de la lecture, de l’évasion, de lui faire prendre conscience de la valeur irremplaçable de ces moments de retour sur soi. Les collections de poche, la campagne de La Semaine de la presse et des médias dans l’école, le travail qu’effectue une association comme Biblionef, tout ceci contribue à sensibiliser les jeunes et les moins jeunes à la lecture. Comme le dit l’écrivain Patrice Franceschi, parlant de l’acte de lire : « C’est une résistance en tant que telle, au-delà du plaisir. De ne pas se faire laminer. »
Il faut compter sur le consommateur-lecteur pour jouer un rôle déterminant dans la validation de la librairie et des magasins culturels de proximité de demain. À nous de lui donner toutes les raisons d’y venir, toutes les occasions d’y vivre de beaux moments. A cet égard, le salon Livre Paris n’est pas seulement, l’espace de quelques jours, la plus grande librairie du monde. C’est aussi le lieu de belles rencontres entre des auteurs et leur public, un creuset d’échanges et de partage de lecture, et la promesse que le livre devienne pour le plus grand nombre un compagnon pour la vie, et le demeure.
Alain Kouck, Président de Culture Papier